[ AdieuX,... J'arrive ] 
Ou L'ensauvagement, par Florence Thomassin

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Exposition personnelle - Sculptures et Dessins

Voir le film

L’importance que l’artiste  Florence Thomassin porte aux titres de ses expositions n’est pas une coquetterie : à eux seuls, ils nous plongent et résument, comme de précieux haikus, le cheminement profond de l’extrême sensibilité de cette femme.

 

En 2022, l’exposition personnelle « Quand les gouttes de la nuit arrosent l’envol du jour » évoquait bien la noirceur des frayeurs d’enfance dont un certain apaisement a dû s’accommoder, en en faisant son terreau.  

 

La vie est une suite de passages et de transformations. 

Et il n’est question que de ça : passages, évolutions, abandon nécessaire de fragments du passé pour accueillir le renouveau (performance filmée « Macadam Fracas », installation monumentale de "l'Arbre ailé").

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A la rentrée, c’est bien la suite de cette éternelle construction/transformation qui nous sera narrée avec « AdieuX … J’arrive ».

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« Non, ce n’est pas une fuite, c’est un choix ; quitter mon statut de femme urbaine voir même de femme objet. Je dois incarner comme un rêve ma femme sauvage. Maintenant, j’habite à l’orée d’un petit bois, la ville est devenue un village, je deviens cul-terreuse, c’est divin.

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Rendez-vous au carrefour de la métamorphose. L’alchimie s’opère doucement, se transforme sacrément ; mes pieds chaussés se muent en renarde ou biche, mon nez en museau bientôt, je le ressens, ça me chatouille. En attendant, mes chaussures s’émerveillent de fouler aisément feuilles mortes et mousse émeraude. Les anges sont ravis. »

 

Les sculptures et dessins de Florence Thomassin parlent de cette ‘ensauvagement’ qui est le sien depuis sa demeure fantasque dans le Vexin, sa communion avec la nature et la faune. 

Il faut aller se promener dans le jardin de la Villacacias, peuplé de sculptures exposées aux quatre vents et de cabanes, dormir dans son atelier qui surplombe la maison en lisière de forêt ; 

Il faut aller se promener dans ce terrain au bord de la rivière, qu’elle nomme « Cérémonium » pour comprendre à quel point cette mutation est vécue profondément.

 

La Galerie Grès présentera une sélection d’œuvres au croisement imaginaire des mondes humain et animal.

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Sculptures et dessins de Florence Thomassin

18 septembre au 18 octobre 2025

(sur rdv du 19 octobre au 28 octobre)

Galerie Grès - Paris Le Marais

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Performances de l'artiste 

samedi 4 octobre, performance avec Chloé Mons filmée par Delphine Kreuter

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